Après mon petit périple à la Croix de Fer avant-hier, aujourd'hui j'ai décidé de prendre la direction opposée en direction du col du Lautaret et du Galibier. 

Photo042011 002Ce matin les températures ne sont plus du tout les mêmes et la tenue adaptée s'impose...... "the" veste windstop shimano de rigueur (jamais déçu par cet achat, elle est même un peu waterproof.....), et pour le cas où mon bon vieux gilet coupe vent Santini (perdu depuis ... sniiiffffff). La descente vers le Bourg n'arrange rien à ce départ frisquet, et toujours les mêmes acharnés au départ de l'Alpe d'Huez. Au premier rond point je bifurque direction La Grave, j'ai hate de m'y retrouver, nostalgie de mes années d'escalade, et d'alpinisme !!!

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gif_Infos-Cyclo-30.gifJe sens que ça va être un peu galère, tout du moins au début, car la circulation est dense, et les automobilistes peu enclins à cohabites avec un pauvre cycliste...... le vent souffle comme d'habitude dans cette vallée encaissée. La pente n'est pas raide pour aller jusqu'au Lautaret, mais la route est longue. Je prend donc une vitesse de croisière rapide, mais pas usante. Aujourd'hui, je veut profiter du paysage que je sais magnifique. Le barrage du chambon franchi, on a laissé la montée des 2 Alpes à droite. La route hésite entre courtes descentes et montées pendant quelques kilomètres. Une fois franchi la cascade de la Pisse (ça s'invente pas hein...) aérienne, la pente devient plus régulière. On commence à deviner la magnifique face nord de la Meije, on approche de La Grave, la mecque de l'alpinisme en Oisans. Elle ne va plus nous quitter jusqu'au sommet.

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La grave franchie, la route poursuit jusqu'au Lautaret toujours dans le même ordre de difficultés : du 5-6 %, ça roule bien et j'en prend plein les mirettes. Il n'y a pas grand cycliste jusque là, il faut dire que le temps est au froid, il ne fait guère plus que 9-10°, je vois que le Galibier est dans les nuages.

Passé le Lautaret, la montée vers le Galibier est splendide, je remonte pas mal de cyclo, on dirait que tout le monde arrive en même temps dans ce final. Il y a un team de Hollandais, tous plus lents les uns que les autres, mais avec du top matos, et escortés par 2 voitures suiveuses qui encouragent et photographient nos cyclistes. La montée est régulière, je montes à 16-17 km/h, les jambes répondent bien..... je le paierai plus tard au retour. Le tunnel franchi, le dernier kilomètre est le plus raide, et se négocie sur une route toute neuve, c'est un régal. Arrivé au sommet, il ya du grésil. Juste une petite photo, je mange une barre et repart par là où je suis arrivé.

IMAG0116Une chose importante à propos de cette ascension : attention aux tunnels mal éclairés......

La descente est sympathique et rapide. Arrivé au Fréney, j'opte pour un petit tour par les balcons del'Oisans en prenant la direction d'Auris. La pente est sévère pendant quelques kilomètres, puis, une fois récupéré la route de La Garde, la route en corniche est vertigineuse et offre une vue magnifique sur la vallée de Bourg d'Oisans. Arrivé à La Ville, il ne me reste plus qu'à rejoindre la maison par une route bien agréable en forêt, j'ai hate d'arriver car je commence à ressentir les efforts de la journée...

Au final : 110 km à 26 km/h pour 3400 m de D+  

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