De la pluie au soleil, de la capitale à la côte d’Azur : en huit jours, on connaît la chanson de Paris-Nice et les ingrédients qui font tous les ans son sel particulier. Peu de courses proposent autant d’ingrédients différents en si peu de jours. Bien sûr, c’est la montagne, plus souvent moyenne que haute, à l’image de ce symbole niçois qu’est le col d’Èze, qui dessine avant tout le classement général. Évidemment, il faut bien savoir rouler un peu, puisqu’il y a toujours un rendez-vous chronométré – même deux, cette année. Mais il y a aussi ces grandes lignes droites du centre de la France, où les bordures et le sale temps peuvent faire rage en début de semaine et changer la face de la course ; le terrain accidenté du Massif central, du Forez ou des Cévennes pour pimenter la mi-course ; et le soleil, forcément, pour réchauffer le peloton lors du décisif week-end final.

Cette année, tout commencera par un prologue trop court pour peser, et tout se terminera par un autre chrono, sur les pentes du col d’Èze, revenu au programme de l’épreuve l’an dernier. Cette dernière étape sera décisive pour le classement général, mais elle sera loin d’être la seule. Deux jours plus tôt, la 5e étape arrivera en effet au sommet de la Montagne de Lure, déjà vue en 2009. Cette année-là, Alberto Contador avait assommé la course sur les 14 kilomètres de ce col provençal. Entre temps, il aura néanmoins fallu passer sans encombre les toujours redoutées deux premières étapes en ligne et leurs grandes lignes droites, qui mènent cette année à Nemours puis Cérilly (arrivée en faux-plat prononcé), puis l’étape accidentée de Saint-Vallier, avec deux côtes de deuxième catégorie assez difficiles dans les 25 derniers kilomètres. Déception en revanche avec l’étape du samedi : deux cols de première catégorie mais 70 derniers kilomètres en descente, c’est fait pour les baroudeurs.

 

LE PROLOGUE POUR GAUDIN

 

#1...PREMIER SUCCES WORLDTOUR POUR BOUHANNI :

Premier succès World Tour de Bouhanni 

en vidéo :

 

 

 

 

#2... KITTEL EN FORCE :

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas comme en atteste l'abandon sur chute du maillot jaune Nacer Bouhanni :

 

C'est finalement Kittel qui s'impose au terme de cette deuxième étape :

 

 

 

#3... POUR TALANSKY !

 

 
#4... POUR ALBASINI !

#5 : PORTE EN JAUNE AU SOMMET DE LA MONTAGNE DE LURE : 
 
#6 : CHAVANEL ENFIN !
 
#7 : LE CLM DU COL D'EZE ET LA VICTOIRE FINALE POUR PORTE ...
Porte à son Èze 
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