Voici maintenant 3 éditions de l'Octogonale que je fais, la première sur le long, pour mes débuts en vélo, une sacré renfougne (merci Guy), je finis les pieds dans les chaussettes 160° à 27.12 km/h pour 144 km , les deux autres sur le petit, plus en forme, et plus vite : 63° en 2010 à 31.78, et 48° en 2011 à 33.27 pour 103 km ..... 


Cette année, en manque de condition pour me la jouer coursier, j'ai bien progressé en fond et en puissance, je vais donc continuer à jouer au diesel sur le 148 km...... rendez vous est donc pris le 13 mai 2012 à 9h à La Primaube près de Rodes pour le circuit des Raspes dont voici le descriptif :

 

LE CIRCUIT DES RASPES d’une longueur de 148 km et d’un dénivelé de 2 390 m

 

Comme l’an passé, le départ s’effectuera  de la Place de l’Etoile à La Primaube, (le lieu d’inscription restant le centre social). Direction Bonnecombe et son abbaye cistercienne du XIIème siècle, durant la descente la vitesse sera neutralisée pour des raisons de sécurité. En rejoignant rapidement le Pont-De-Grand-Fuel, nous atteignons le départ de la première difficulté de la journée, la côte de Graffouillère (3.5km à 5.5%). Une belle côte, longue et régulière qui se monte « avec la plaque » pour les plus costauds. En arrivant au sommet, le village de Salmiech offre un court répit, car il faut enchaîner par une nouvelle ascension, sans grande difficulté, la côte du Brès (2km à 4%). Après le hameau situé au sommet, un long faux plat à travers la région boisée du Lagast nous mène en direction de Villefranche de Panat. Mais auparavant il faudra gravir la côte du Lagast (2 km à 9%). Cette courte côte est réputée difficile avec des passages à 11%. A la suite d’une descente avec une belle vue sur une tour, dernier vestige du château de la vicomté de Peyrebrune,  nous traversons le hameau du Jouanesq, et parvenons à une longue ligne droite où se situe la séparation des 3 circuits. Après avoir longé le Lac de Villefranche de Panat, nous arrivons au village éponyme.

Après avoir traversé le bourg, nous nous dirigeons vers la vallée du Tarn, au bout d’une petite bosse, au lieu dit « La croix du Coutal » nous partons à gauche vers le village du Truel. Une longue descente agréable de 12 km nous permet rapidement d’atteindre le village et la rivière « Tarn ».

C’est à partir de là que les difficultés sérieuses vont s’enchaîner, tout d’abord à travers les Raspes avec un raidillon à 10%, et ensuite par  la  côte de Saint Victor (6km à 6%) dont le pied se situe devant le très joli pont suspendu de Verdale. Les Raspes du Tarn, en prolongement des célèbres "Gorges du Tarn", est une région naturelle du pays de Roquefort. Son nom provient de l'occitan raspas, une métaphore représentant la vague d'eau qui passe sur les galets en effectuant son travail d'altération de la roche. Les Raspes apparaissent sous l'aspect de versants abrupts et sauvages où l'homme  n'a pu imposer ses lois.  Outre l'esthétique de ces paysages, les Raspes témoignent de plusieurs milliers d'années d'histoire, à travers ses contes et légendes.

Au sommet, nous arrivons au village de Saint Victor et sa tour de guet datant du XVème siècle. Nous poursuivons sur une longue descente qui longe les Raspes jusqu’à Saint Rome de Tarn, lieu du 1er ravitaillement (kilomètre 68) un très beau village de type méditerranéen.

Arrive enfin « le plat de résistance » la montée du col de Poulzinières (23 km à 3.5%). Ce col serpente à travers la vallée de la Muse, et réserve de splendides vues sur les villages médiévaux escarpés de Montjaux, Castelmus, Castelnau-Pégayrols. Ce col se décline en deux parties ascendantes avec en son milieu une descente. Au début de la seconde partie ascendante se trouve le beau village de Saint Beauzély avec son château du XVIIème siècle, c’est aussi le départ de la partie la plus difficile du col.  Au sommet du col est décerné le trophée Gérard AMANS, du nom d’un copain de l’Entente Cycliste Luc-La Primaube trop tôt disparu et à l’origine de l’épreuve. A la suite d’une courte descente vers Bouloc, nous retrouvons les concurrents du circuit court, ainsi que le second ravitaillement (kilomètre 99). Après s’être restauré, direction Salles - Curan et le magnifique Lac de Pareloup, le plus grand lac du sud de la France avec 130 km de berges.

Nous longeons le lac, qui nous offre de splendides vues, avant de grimper la côte de Saint Martin des Faux (1km à 4.3%). A la sortie du village se situe le 3ème ravitaillement (kilomètre 122).

Nous prenons ensuite la direction d’Arvieu, et au niveau du stade nous bifurquons à droite sur une petite route agréable mais… bosselée, en traversant de petits hameaux typiques du Lévézou (Clauzelles, La Bastide, Carcenac).

Après la traversée du village de Comps –La-Grand-Ville, l’arrivée semble proche…, mais après une belle descente, nous attend la dernière difficulté de la journée au kilomètre 141, la côte de Bonnecombe (5 km à 3.8%). Le sommet étant  situé à 2 kilomètres de l’arrivée, cette côte fait traditionnellement office de juge de paix.

L’arrivée à La Primaube étant jugée, comme les éditions précédentes, devant le centre social.

 

En conclusion, un circuit pour concurrents entraînés, à travers des paysages magnifiques et très variés. Ce circuit rassemble les grosses difficultés dans sa moitié de parcours. Avec des routes idéales pour la pratique du cyclisme, possédant un bon revêtement et peu dangereuses, et la montée d’un très joli col,  il est idéal pour se préparer aux grandes épreuves Pyrénéennes et Alpestres de l’été.

 

Mardi 8 et Jeudi 10 : ce ne seront que deux petites sorties de 60 km environ, avec pour objectif de rouler suffisament mais pas trop sachant que dimanche je vais participer à l'Octogonale à La Primaube. Donc au cumul 120 bornes bien menées puisque je tourne à 30-31 pour du petit D+ de 6-700 m....

 

Samedi 12 : petit déblocage avec quelques sprints..... il fait chaud, suis HS !!!

 

Dimanche 13 : OCTOGONALE 2012

Réveil à 5h50 c'est tôt mais c'est pour la bonne cause, café, douche et je passe récupérer Gilbert à 6h40. 

Les vélos chargés, on s'en va direction La Primaube afin de récupérer les dossards. On est tous les deux inscrits sur le 150, la journée s'annonce bien, il fait beau temps et pas trop froid. On arrive sur le coup des 7h40, et on va donc s'occuper de l'administratif / café de bienvenue. On retrouve la cliqua, l'UCC est venu en force (sur le petit parcours surtout : booooouuuuuuuuuhhhhhh), c'est super.

De retour à la voiture, on se prépare, puis direction le sas de départ sur la place de l'hotel de ville.

Après les bla-bla de rigueur, top départ est donné à 9h. Bien placé je suis sur l'avant du peloton, ce qui me rassure car même si elle est neutralisée, la descente suivant le départ est dangereuse, d'autant plus que certains ont une habitude moyenne des déplacements en pelotons.

Une fois en bas de la côte de Bonnecombe, la montée vers Salmiech est très sélective, c'est là que les plus forts s'en vont, quant à moi, je fais de mon mieux pour rester devant ..... en vain, je m'accroche jusqu'en haut, et on se retrouve une vingtaine au sommet, c'est bien comme ça, on continue ensemble direction le Lac de Villefranche de Panat, le rythme est soutenu, on est deux à l'avant à forcer des relais à 35-40, au bout d'un moment on s'arrête : marre des suceurs de roues, et.... ça se calme, côte du Lagast franchie (2km à 9%), le groupe s'entend mieux et on repart à fond vers la descente sur le Truel, 12 km de pur plaisir et de magnifiques paysages.

Arrivés aux rives du Tarn, c'est toujours groupés que l'on franchit les Raspes, puis la côte de St Victor, qui me fait souffrir. Je m'accroche pour passer en haut dans les premiers afin de prendre le temps de m'alimenter dans la descente vers le pied du col de la Poulzinière et ses 23 km. Alors c'est sur que dès le départ ça part relativement cool, à 23-24, mais même si les pourcentages de ce début d'ascension ne sont pas très élevés, tout le monde se méfie de la longueur du truc !!!octo2012 1Arrivés à St Beauzély, le pire reste à venir, et 4 km à 6% ont raison de notre unité, on est 7 à partir devant, mes jambes crient mais je me discipline à alterner danseuse / assis afin de tenir le rythme élevé que tiens un coureur de Figeac dans la côte. Sommet franchi, direction Bouloc par une descente salvatrice, je m'alimente à nouveau, tip-top, j'ai prévu nickel à ce niveau pas d'erreur, sauf ce mal de ventre qui me met mal à l'aise..... La suite du parcours est commune avec le petit parcours et se résume à de longs bouts droits, faux plats et petits coups de cul plein gaz : vent fort de 3/4 face.... pas grave, j'aime rouler, alors on y va et les relais tournent bien. C'est ainsi que l'on rejoint la dernière difficulté, la côte de bonnecombe, longue de 5 km. Je pose le 38*19, et monte en force la côte, quelques coureurs sont lachés, quelques attaques au sommet.... on rejoint l'arrivée à 5, après 5h03 de vélo / pur plaisir, dans de très jolis paysages.

Je termine 22 de ma caté, 56 au scratch, peut mieux faire, notamment en préparant les départs canon en faisant quelques courses, content néanmoins car c'est la première fois que je part dans de bonnes conditions sur un long parcours.

La suite du programme : repas, remise des prix, et tirage au sort, et pour une fois, j'ai un coup de bol mémorable puisque je repart avec un cadre ORBEA ORCA 2012 :

orca_3.jpg  orca 4  

orca_6.jpg  orca_2.jpg  

EN GROS : YAPUKA monter l'engin....... ça me fera un mulet, le cadre est à ma taille (55) et quand même moins qualitatif que l'evo, je vais essayer de trouver un groupe d'occase, cintre potence et TDS pas un problème car pas cher, et pour les roues, je vais devoir y regarder de plus près pour équiper le ssix comme il se doit, ça me laissera les SL pour l'ORCA........ à moins que je revende le cadre, ça va fumer dans mes neurones !!!

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